Retour à la chambre [PV Ludwig]

C'est l'estoma noué que Naoko montait les marches du pensionnat. Dehors, il faisait un temps du diable...Si il aurait fait plus beau, elle y serait bien rester ! Elle n'avait qu'une peur : Que Yuki ne soit pas parti. Pratiquement arrivée à la fin des escaliers, Naoko s'arrêta. Elle regarda Ludwig. C'était malin, il était trempé. Elle soupira légèrement, puis baissa les yeux au sol. Le couloir était à nouveau calme, Yuki devait être parti.

La jeune femme avança encore un peu, des pas hésitants. Elle s'était déjà montrer bien ridicule en pleurant devant Ludwig, elle ne devait pas être si méfiante. Elle n'avait aucune envie de jouer la "pauvre" victime, elle n'aimait pas ça. Elle soupira longuement, prit son courage à deux mains, puis avança en essayant de paraître le plus natuel possible. Yuki n'était plus là, un soulagement que la jeune femme ne pouvait cacher. En revanche, la porte et le mur avaient prit...

"Merde..."

La pluie ne faisait pas semblant ici... On avait l'impression que tout deux étaient passés sous la douche habillés. Ludwig avait même du essorer ses cheveux en entrant dans le bâtiment, comme comme il sortait de la piscine par exemple. Ils avaient laissé derrière eux dans les couloirs, de quoi les suivre à la trace, au sene propre du terme.

Quand ils arrivèrent devant la porte, le jeune homme ne remarqua pas les coups sur le mur. Il sortit ses clés, qu'il fit tourner deux fois dans la serrure, et la porte s'ouvrit lentement. Laissant entret Naoko la première, il arca un sourcil, regardant autour de lui, et répéta d'une voix interrogative :

-Merde ?

Il entra à son tour, sans verouiller derrière lui bien sur, puis, il se dirrigea vers son placard, d'où il sortit une serviette de bain. Il la posa sur ses épaules, et la rabatit ensuite sur ses cheveux, qu'il secha frénétiquement, avant s'attraper un rume ou quelque chose du genre...

-Tu entends quoi par "merde" ?

Soulagée et inquiète en même temps, Naoko serra les poings. Lorsque Ludwig avait ouvert la porte, son coeur battait plus que vite. Si aurait pu être là, dans la chambre, mais non, et tant mieux. Il n'avait pas l'air d'avoir remarquer les coups sur le mur et sur la porte, une chance pour elle. La jeune femme observa Ludwig, en recherchant ce qu'elle pouvait inventer pour esquivé la question.

"Oh...Rien, j'ai cru que...non, et puis, c'est pas important, laisse tomber."

Elle se dirigea vers son lit, s'assit dessus et fixa la porte. Elle avait une envie folle de courir la fermée, fermée à double tour, et plus si on le pouvait. Naoko s'éforcée d'avoir une attitude décontractée, mais c'était assez dur pour elle, étant donné les circonstances...